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Writer's pictureLa Petite Sirène

OPS PRESS RELEASE - 13 December 2024




Jeudi 12 décembre, Le Figaro publie un article intitulé « La Haute Autorité de Santé veut un accès gratuit à la transition de genre pour tous, à partir de 16 ans », révélant les recommandations de la HAS qui sont attendues dans les prochaines semaines (document confidentiel en cours de relecture) et qui concernent les parcours de transition des personnes trans de plus de 16 ans[1].


La HAS a tenu secrète la composition du groupe de travail révélée par Le Figaro, dont les conflits d’intérêts de ses membres sont avérés[2]. En effet, les recommandations annoncées coïncident en grande partie avec les revendications portées par les associations transactivistes.


L’OPS est consterné d’apprendre que les chirurgies des mineurs entre 16 et 18 ans peuvent être pratiquées au cas par cas et décidées en RCP (réunion de concertation pluridisciplinaire). Les associations militantes y sont présentes sur recommandation de la HAS. Dans le document des recommandations (téléchargeable sur le site du Figaro), on lit qu’« il est recommandé d’accéder à la demande des jeunes hommes trans (16-18 ans) d’une chirurgie de masculinisation du thorax [en fait double mastectomie] selon les mêmes principes évoqués chez l’adulte, et en respectant le cadre légal français de la réalisation d’actes médicaux chez le mineur (…). Pour les autres chirurgies, il est recommandé d’accéder aux demandes de chirurgie des personnes trans mineures selon les mêmes principes évoqués chez l’adulte, et en respectant le cadre légal français de la réalisation d’actes médicaux chez le mineur ». Autrement dit, toutes les chirurgies de changement de sexe chez les mineurs de 16 ans sont autorisées.


Nous avons pointé la confusion qui entoure la qualification de mineurs « trans » car nous formulons l’hypothèse que ces jeunes sont majoritairement mal dans leur corps et non « trans », d’où notre proposition clinique d’ASP – Angoisse de sexuation pubertaire[3].


Si ces recommandations devaient être suivies d’effet, il suffirait qu’un jeune se déclare « trans » pour qu’il soit orienté dans des services du genre et médicalisé en fonction de ses ressentis et de l’expression  de son genre. Le groupe de travail de la HAS a fait prévaloir les droits des personnes trans au mépris du principe de prudence (« primum non nocere ») alors qu’il s’agit de mineurs. La menace d’être accusé de « transphobie » semble tétaniser certains médecins et obstruer les voies de la raison.


Par ailleurs, on peut lire que « l’absence de soutien parental peut dégrader la santé mentale et mettre en danger la personne concernée ». Il est donc recommandé de mettre en place une médiation avec les parents pour les pousser à accepter les décisions de leur enfant mineur ; mais si les parents persistaient à refuser la demande de leur enfant, la HAS préconise alors « un signalement pouvant aller jusqu’à une délégation partielle d’autorité parentale » voire « une déchéance de l’autorité parentale ou une émancipation ».


Nous tenons à rappeler que la rupture familiale que la HAS souhaite instaurer est caractéristique du processus d’emprise sectaire[4]. Le transactivisme enrobé d’un discours pseudo-scientifique et médical, s’il doit entraîner une rupture de la cellule familiale, répond clairement aux critères de la Miviludes concernant les dérives sectaires.


Nous mettons en garde les autorités publiques, tout particulièrement le ministère de la Santé, du risque de confusion et du scandale sanitaire qui s’annonce en incluant des mineurs dans ces recommandations dont le mot « prudence » est absent.


Nous demandons instamment au Ministère de la Santé d’intervenir en urgence s’il ne veut se rendre complice du scandale médical, scientifique et juridique qui surviendra en France comme dans plusieurs autres pays.


 




[4] Nous renvoyons au rapport de la Miviludesde 2021au sujet des écoles Steiner ou encore au Guide de la protection desmineurs contre les dérives sectaires de la Miviludes paru en 2010

Notamment« L’emprise sectaire : un processus en quatre étapes », pp.19-21.


 

Trad DeepL-ChatGPT


On Thursday, December 12, Le Figaro published an article titled « The French National Authority for Health Recommends Free Access to Gender Transition for All Starting at Age 16 » (« La Haute Autorité de Santé veut un accès gratuit à la transition de genre pour tous, à partir de 16 ans »), revealing the HAS’s (Haute Autorité de Santé) recommendations, which are expected in the coming weeks (a confidential document currently under review). These recommendations pertain to the transition pathways for transgender individuals over the age of 16. [1]


The HAS kept the composition of its working group secret, which was disclosed by Le Figaro, including the confirmed conflicts of interest among its members. [2] Indeed, the announced recommendations largely align with the demands of transactivist organizations.


The OPS is dismayed to learn that surgeries for minors aged 16 to 18 can be performed on a case-by-case basis and decided in multidisciplinary consultation meetings (RCP). Activist organizations are present during these meetings at the recommendation of the HAS. In the recommendations document (available on Le Figaro’s website), it states that “it is recommended to fulfill the requests of young transgender men (ages 16-18) for chest masculinization surgery [in fact, double mastectomy] under the same principles as those outlined for adults while adhering to the French legal framework governing medical procedures for minors (…). For other surgeries, it is recommended to fulfill the surgical requests of transgender minors following the same principles outlined for adults and within the French legal framework governing medical procedures for minors.” In other words, all gender reassignment surgeries for minors aged 16 and above are permitted.


We have highlighted the confusion surrounding the qualification of minors as “trans,” as we hypothesize that most of these young individuals are struggling with discomfort in their bodies rather than being inherently “trans.” This confusion underpins our clinical proposal of ASP – Pubertal Sexuation Anxiety (Angoisse de Sexuation Pubertaire) [3].


If these recommendations were to be implemented, it would suffice for a young person to declare themselves “trans” to be directed to gender services and medicalized based on their feelings and gender expression. The HAS working group has prioritized the rights of transgender individuals at the expense of the principle of prudence (primum non nocere), especially when dealing with minors. The fear of being accused of “transphobia” seems to paralyze some medical professionals and obstruct rational judgment.

Furthermore, the document states that “the lack of parental support can deteriorate mental health and endanger the individual concerned.” It, therefore, recommends setting up mediation with parents to persuade them to accept their minor child’s decisions. However, suppose parents persist in refusing their child’s request. In that case, the HAS suggests “a report that could lead to a partial delegation of parental authority” or even “the withdrawal of parental authority or emancipation.”


We must emphasize that the family rupture the HAS seeks to establish is a hallmark of sectarian manipulation [4]. Transactivism, cloaked in pseudo-scientific and medical rhetoric, if it leads to the breakdown of the family unit, clearly meets the criteria outlined by Miviludes regarding sectarian excesses.

We warn public authorities, particularly the Ministry of Health, about the risks of confusion and the looming public health scandal resulting from including minors in these recommendations, where the word “prudence” is notably absent.


We urgently call on the Ministry of Health to intervene if it does not wish to become complicit in the medical, scientific, and legal scandal set to unfold in France, as it has in several other countries.


 

[4] We refer to the Miviludes report 2021on the subject of Steiner schools or the Guide to the protection of minors against sectarian excesses of Miviludes published in 2010

In particular “The sectarian influence: a process in four stages”, pp.19-21.#PubertalSexuationAnxiety

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