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Préoccupations actuelles concernant la thérapie d'affirmation de genre chez les adolescents

Dernière mise à jour : 7 oct. 2024

Stephen B. Levine & E. Abbruzzese



14 avril 2023


Objectif de l'examen

Les résultats des études à long terme sur les populations transgenres adultes n’ont pas démontré d’améliorations convaincantes de la santé mentale, et certaines études suggèrent que les traitements entraînent des effets néfastes. L’objectif de cette revue est de clarifier les inquiétudes concernant la prolifération rapide des soins hormonaux et chirurgicaux pour le nombre record de jeunes déclarant une identité transgenre et souhaitant subir des procédures de changement de sexe.


Découvertes récentes

Des examens systématiques des données probantes menés par les autorités de santé publique en Finlande, en Suède et en Angleterre ont conclu que le rapport risque/bénéfice de la transition de genre chez les jeunes allait d’inconnu à défavorable. En conséquence, on est passé d’une approche « d’affirmation du genre », qui donne la priorité à l’accès aux interventions médicales, à une approche plus conservatrice qui aborde les comorbidités psychiatriques et explore de manière psychothérapeutique l’étiologie développementale de l’identité trans. Le débat sur la sécurité et l’efficacité de la « prise en charge d’affirmation du genre » aux États-Unis n’a commencé qu’à émerger récemment.


Résumé

La question « Les avantages des transitions de genre chez les jeunes l’emportent-ils sur les risques de préjudice ? » reste sans réponse en raison du manque de données de suivi. Les conclusions des revues systématiques des données probantes pour les adolescents sont cohérentes avec les études à long terme sur les adultes, qui n’ont pas réussi à montrer d’améliorations crédibles de la santé mentale et ont suggéré une tendance aux préjudices associés au traitement. Trois articles récents ont examiné les études qui sous-tendent la pratique de la transition de genre chez les jeunes et ont conclu que la recherche était profondément erronée. Les données probantes ne soutiennent pas l’idée que les « soins positifs » des adolescents d’aujourd’hui sont bénéfiques. Les questions sur la meilleure façon de prendre soin du nombre croissant de jeunes souffrant de dysphorie de genre ont généré une intensité de division au sein et en dehors de la médecine rarement observée avec d’autres incertitudes cliniques. Parce que le bien-être futur des jeunes patients et de leurs familles est en jeu, le domaine doit cesser de s’appuyer sur des arguments de justice sociale et revenir aux principes consacrés de la médecine fondée sur des preuves.



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