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Photo du rédacteurLa Petite Sirène

Des fichiers divulgués par la WPATH révèlent des erreurs médicales généralisées

Dernière mise à jour : 24 sept.

sur des enfants et des adultes vulnérables au sein de l'autorité mondiale de la santé des personnes transgenres



Présenté par Magali PIGNARD

Depuis le début des années 2010, les mineurs peuvent bénéficier de bloqueurs de puberté et d’hormones sexuelles contraires, suite aux résultats d’une expérience hollandaise innovante, appelé « Dutch Protocol ». Ce traitement est rapidement entré dans la pratique clinique générale dans le monde entier. Mais les supposés avantages psychologiques robustes et durables de cette « pratique innovante » n’ont pas pu être répliqués dans un autre environnement de recherche, ce qui a généré une « diffusion incontrôlée » sans recherches cliniques rigoureuses nécessaires pour démontrer que les avantages l’emportent sur les risques. 


Afin d’inverser cette diffusion incontrôlée, accélérée par l’explosion des cas à partir de 2015, des pays pionniers comme l’Angleterre, la Suède et la Finlande ont tiré la sonnette d’alarme, commandant des revues systématiques des données probantes sur les effets des bloqueurs de puberté et hormones sexuelles croisées sur les mineurs ; ces revues concluant que la pratique de la transition pédiatrique de genre repose sur des données probantes de faible à très faible qualité, ces pays ont élaboré de nouvelles lignes directrices en donnant la priorité aux interventions psychosociales non invasives. 


Cette prise de conscience n’a eu aucune influence sur les organisations médicales américaines.

En 2022, l’association mondiale de professionnels transgenres, WPATH, a réactualisé ses « Normes de soins » (Standards Of Care), s’alignant sur l’expérience hollandaise (avec quelques différences) : affirmation de genre, « évaluation biopsychosociale » complète chez les adolescents, mise à disposition du patient d’une palette de « soins d’affirmation de genre » à la carte, sans limite d’âge.


Sur le plan scientifique, l’approche trans-affirmative ne fait pas consensus et n’est plus d’actualité dans les pays comme l’Angleterre (2023), la Finlande (2020), la Suède (2022), le Danemark et probablement bientôt la Norvège.


En France, la pratique suit généralement les normes de soins de la WPATH, et l’HAS est en train d’élaborer des recommandations de bonnes pratiques concernant le parcours de transition des personnes transgenres.


La WPATH recommande d’affirmer le genre et de proposer en première intention des « soins d’affirmation de genre » (= apparence physique réglée sur son intime conviction), qui consistent en :


  • Une transition sociale (changement de prénom, s’habiller avec des vêtements généralement associés à leur sexe opposé) : possible dès 6 ans.

  • Une transition médicale :

  • Bloqueurs de puberté (PB) pour les pré-ados (dès 11-12 ans) : suspend le développement des organes sexuels et des caractères sexuels secondaires (poitrine, voix, pilosité), supprime la production d’hormones sexuelles (principe identique à une castration chimique). 

  • Hormones d’affirmation de genre à partir de 16 ans, avec accord des parents, autre nom : hormones sexuelles contraires, hormones sexuelles croisées ;

  • Chirurgies de réassignation : chirurgies du visage, du torse, de la poitrine et des organes génitaux internes et externes

  • Un chapitre est dédié à une nouvelle identité de genre : les eunuques (chapitre 8) :  « Comme d’autres personnes transgenres et de genre divers (TGD), les eunuques ont besoin d’avoir accès à des soins affirmatifs [castration] pour se sentir à l’aise avec leur identité de genre. »

  • La WPATH a supprimé un chapitre sur l’éthique qui était inclus dans la version préliminaire de ces standards de soins, version 8.


Quelques extraits en français du rapport

EXTRAITS DES DOCUMENTS DE LA WPATH :
LA RÉALITÉ DE LA MÉDECINE DE GENRE

Traduction en français, mars 2024

PRÉFACE

 

La WPATH, et plus généralement les cliniciens du genre et les groupes d’activistes, affirment que la médecine du genre est une « science établie ». Ils présentent les bloqueurs de puberté, les hormones sexuelles croisées et les chirurgies génitales comme des soins vitaux et des soins de prévention des risques suicidaires qui seraient « fondés sur des données probantes ». Rachel Levine, secrétaire adjointe à la Santé des États-Unis, affirme qu’il n’y a « pas de débat entre les professionnels de la santé – pédiatres, pédiatres endocrinologues, médecins de l’adolescence, psychiatres adolescents, psychologues, etc. – à propos de la valeur et de l’importance des soins d’affirmation de genre ».

 

Mais lorsque les médecins et lobbyistes du genre pensent que personne ne les écoute, ce qu’ils disent est très différent et extrêmement choquant :

 

  1. Ils indiquent clairement qu’ils administrent des hormones sexuelles croisées et réalisent des chirurgies sur des personnes ayant une capacité de consentement limitée ou inexistante, y compris les personnes ayant des troubles mentaux graves et des mineurs.

  2. 2. Ils reconnaissent que les mineurs ne comprennent pas les conséquences à long terme des « soins d’affirmation de genre », y compris la stérilité.

  3. Ils discutent de chirurgies avec des modifications corporelles importantes, telles que l’ablation complète des organes génitaux ou la création d’un néo-vagin coexistant à côté d’un pénis, sans aucune justification médicale.

  4. Ils présentent la détransition et les regrets post-traitement comme étant insignifiants.

  5. Ils affirment que les mineurs doivent recevoir des hormones et faire une chirurgie ayant un impact conséquent sur toute leur vie sinon ils risquent de se suicider, bien qu’ils n’aient aucune preuve que de telles interventions diminuent le risque suicidaire.

  6. Ils décrivent des effets secondaires graves (y compris ceux qui sont mortels) et des résultats sous-optimaux courants.

 

Toutes ces citations proviennent de membres de la WPATH, dans des publications sur le forum des membres de la WPATH ou lors de discussions en interne. Les documents complets seront mis à disposition des journalistes.


Une approche non éthique du consentement chez les adultes présentant des comorbidités

Les patients atteints de trouble dissociatif de l’identité sont considérés comme ayant la capacité de consentir à des traitements hormonaux.


« Un client qui avait [un trouble dissociatif de l’identité], nous avons travaillé avec tous les alters pour obtenir leur consentement à la thérapie de remplacement hormonal [hormones sexuelles croisées] avant de commencer. Ils avaient des alters de genre masculin et féminin, et il était impératif que tous les alters qui seraient affectés par la thérapie de remplacement hormonal soient informés et donnent leur consentement aux changements. Éthiquement, si vous n’obtenez pas le consentement de tous les alters, vous n’avez pas vraiment reçu de consentement et vous pourriez être poursuivi ultérieurement, s’ils décident que la thérapie de remplacement hormonal ou la chirurgie n’étaient pas dans leur meilleur intérêt. »


Thérapeute spécialisé dans les questions de genre

 

Les patients souffrant de troubles mentaux graves peuvent également consulter un thérapeute spécialisé dans les questions de genre.

 

En réponse à une infirmière praticienne qui éprouve des difficultés à gérer un patient souffrant de SSPT, de trouble dépressif majeur, de dissociations observées et de traits typiques schizoïdes qui souhaite suivre une thérapie hormonale.

« Je ne comprends pas pourquoi vous êtes perplexe… La simple présence d’une maladie psychiatrique ne devrait pas empêcher une personne de commencer une hormonothérapie si elle présente une dysphorie de genre persistante, la capacité de consentir, et si les avantages de commencer une hormonothérapie l’emportent sur les risques… Alors pourquoi cette lutte interne quant à “la bonne chose à faire“ ? »

Dr. Dan Karasic, auteur principal du chapitre sur la santé mentale des Standards de soins de la WPATH version 8

 

Les personnes souffrant de troubles mentaux et sans-abri sont considérées comme aptes pour être orientées vers une chirurgie génitale :


« Je suis également intervenu en faveur de personnes diagnostiquées avec un trouble dépressif majeur, un TSPT complexe, sans-abri et ayant subi au moins une orchidectomie… Au cours des 15 dernières années, j’ai dû malheureusement refuser d’écrire une seule lettre, principalement parce que la personne évaluée était en psychose active et avait des hallucinations pendant la séance d’évaluation. Mis à part cela — rien — tout le monde a obtenu sa lettre d’évaluation, l’approbation de l’assurance, et vit (probablement) heureux pour toujours. »

Thérapeute spécialisé dans les questions de genre

 

Il existe un manque de préoccupation concernant les jeunes qui regrettent de sacrifier leur fertilité :

« Certains des chercheurs néerlandais ont fourni des données sur de jeunes adultes ayant effectué une transition et [ayant eu] des regrets en matière de reproduction, comme des regrets, et c’est là, et je ne pense pas que cela nous surprenne. »

Dr. Daniel Metzger, endocrinologue canadien


Les mineurs se voient proposer des interventions bouleversantes qu’ils ne peuvent pas totalement comprendre

 

Concernant la question de savoir s’il est raisonnable de s’attendre à ce que les enfants et les jeunes adolescents comprennent les effets des « soins d’affirmation de genre » :

« Ils n’ont pas le développement nécessaire pour comprendre dans quelle mesure certaines de ces interventions médicales les impactent. Ils diront qu’ils comprennent, mais ensuite ils diront quelque chose d’autre qui vous fait penser, oh, ils n’ont pas vraiment compris qu’ils auront des poils sur le visage. »

Dianne Berg, psychologue pour enfants et co-auteure du chapitre sur les enfants des Standards de soins de la WPATH version 8

 

« Nous expliquons souvent ce genre de choses à des personnes qui n’ont même pas encore suivi de cours de biologie au lycée. »

Dr Daniel Metzger, endocrinologue canadien

 

La Dr. Christine McGinn, chirurgienne plasticienne américaine, a déclaré avoir réalisé environ 20 vaginoplasties sur des patients de moins de 18 ans sur une période de 17 ans et a avoué que :

« Tous… n’ont pas eu des résultats parfaits. »

 

Sur la complexité de discuter de la préservation de la fertilité avec les enfants et les adolescents lors d’une discussion en interne :

« C’est toujours bien en théorie de parler de préservation de la fertilité avec un enfant de 14 ans, mais je sais que je parle à un mur. Ils diraient, “beurk, les enfants, les bébés, c’est dégoûtant“ … 

 

Je pense maintenant que j’assure le suivi de nombreux enfants jusqu’à la mi-vingtaine, je me dis, “Oh, le chien ne suffit plus, n’est-ce pas ? “ Ils disent, “Non, je viens de trouver ce merveilleux partenaire, et maintenant je veux des enfants…“ Donc je pense, vous savez, cela ne me surprend pas

 

La plupart des enfants ne sont pas du tout prêts mentalement pour vraiment parler [de préservation de la fertilité] de manière sérieuse. »

Dr Daniel Metzger, endocrinologue canadien


Modifications corporelles extrêmes sans justification médicale

 

« J’ai réalisé des mastectomies sans mamelons, ou j’ai créé des poitrines avec des degrés variés de tissu mammaire restant, ou créé des schémas d’incision spécifiques aux souhaits de mes patients. Pour la chirurgie du bas du corps, j’ai réalisé des vaginoplasties à faible profondeur (vulvoplasties), des vaginoplasties préservant le pénis, et des procédures de nullification[1]. Je suis tout à fait à l’aise pour adapter mes opérations pour répondre aux besoins de chaque patient. »

Dr. Thomas Satterwhite, chirurgien californien

 

« Comment pouvons-nous établir des normes appropriées pour les patients non-binaires ? Quelles sont les meilleures pratiques et normes que vous suivez dans votre expérience ? J’ai remarqué de plus en plus de patients demandant récemment des procédures “non-standards“ telles que la chirurgie top sans mamelons, la nullification, et la vaginoplastie préservant le pénis. »

Dr. Thomas Satterwhite, chirurgien californien

 

« [Les cliniciens de genre devraient prodiguer des soins] aux personnes trans dont les objectifs de transformation corporelle ne correspondent pas aux attentes dominantes, [comme ceux qui souhaitent] des mastectomies sans mamelons, des mastectomies pour les personnes qui ne veulent pas de seins induits par l’œstrogène [et] des phalloplasties préservant le vagin. »

Professeur de droit activiste

 

« Je pense que nous allons assister à une vague de demandes de chirurgie affirmant la non-binarité qui incluront des procédures non standards. J’ai travaillé avec des clients qui s’identifient comme non-binaires, agenres et eunuques et qui ont souhaité des procédures chirurgicales atypiques, dont beaucoup n’existent pas naturellement ou représentent des premières de ce type et pour lesquelles il existe peu d’exemples de bonnes pratiques… »

Un docteur

 

Détransition et prévention du suicide

 

En réponse à un message concernant une étude sur la détransition :

« Reconnaître que la détransition existe même dans une faible mesure est considéré comme un sujet tabou pour beaucoup dans notre communauté. »

Marci Bowers, Présidente de la WPATHrofesseur de droit activiste

 

« Les individus ont le droit de faire leurs propres erreurs, et bien que les systèmes médicaux et les professionnels puissent et devraient les aider à éviter les erreurs, la dynamique de pouvoir entre un spécialiste du genre et ses patients, et entre les personnes cisgenres et transgenres en général, signifie que certaines erreurs sont valorisées plus que d’autres. »

Un chercheur

 

« Ce qui pose problème, c’est l’idée de la détransition, car elle présente le cisgenre comme la norme par défaut et renforce la transidentité comme une pathologie. Il est plus logique de considérer le genre comme quelque chose qui peut évoluer avec le temps, et de trouver des moyens de soutenir les personnes dans les choix qu’elles souhaitent faire à l’instant présent, en comprenant que les sentiments autour des décisions peuvent changer avec le temps. »

Un chercheur

 

En réponse à une thérapeute préoccupée par une « non-binaire » âgée de 13 ans née de sexe féminin avec un trouble alimentaire qui demande de la testostérone, une endocrinologue pédiatrique a recommandé que l’enfant « vive comme l’autre sexe pendant 6 à 12 mois » et ait « au moins un parent soutenant ».


Elle a ajouté :

 

« Il est très difficile de demander qu’ils attendent jusqu’à 16 ans car à ce moment-là, ils auront à faire face aux règles menstruelles et au développement complet des seins. Attendre semble augmenter le taux de tentatives de suicide. »

 


Effets secondaires graves et complications post-chirurgicales courantes

 

Un échange entre deux médecins concernant les effets secondaires graves, potentiellement fatals, de l’utilisation de la testostérone chez les femmes natales (la testostérone est un carcinogène connu) :

 

« On a trouvé chez un patient de 16 ans deux masses hépatiques (adénomes hépatiques) — 11×11 cm et 7 × 7 cm — et l’oncologue et le chirurgien ont tous deux indiqué que les agents responsables probables sont les hormones… Nous sommes prêts à soutenir le patient de toutes les manières possibles (par exemple, chirurgie mammaire supérieure lorsque médicalement stable, etc.). »

Un médecin

 

« J’ai un ami/collègue en transition qui, après environ 8 à 10 ans de [testostérone], a développé un hépatocarcinome. À ma connaissance, cela était lié à son traitement hormonal… c’était tellement avancé qu’il a opté pour des soins palliatifs et est décédé quelques mois plus tard. »

Un médecin

 

En parlant d’un « jeune patient » qui a développé une maladie inflammatoire pelvienne après trois ans de testostérone :

 

« a une atrophie avec un écoulement jaune persistant que nous voyons souvent comme résultat. »

Une infirmière praticienne


Et décrivant de jeunes femmes natales développant :

« Un dysfonctionnement du plancher pelvien, et même douleur avec l’orgasme. »

Un médecin

 

« J’avais des saignements après un rapport sexuel avec pénétration. Cela me faisait mal d’avoir un orgasme… Mon utérus s’est également atrophié. »

Une technicienne médicale d’urgence (paramédical) s’identifiant comme trans

 

Les patients nés de sexe masculin sous œstrogènes, décrits comme ressentant :

« [Des érections] avec des sensations de verre brisé. »

Une infirmière certifiée


Les résultats médiocres sont acceptés comme un fait de la vie :

 

« Ce serait formidable si chaque patient pouvait être parfaitement évalué avant chaque intervention chirurgicale, mais au final, c’est une décision risque/bénéfice… si le patient ne peut pas suivre le calendrier de dilatation[2], il peut perdre en profondeur, mais tant qu’il est capable de prendre cette décision en toute conscience tout en étant informé des risques, alors c’est peut-être tout ce que vous pouvez faire. »

Un médecin

 

[1] [note traducteur]  : Nullification (ou nulloplastie) : amputation des structures génitales internes et externes pour créer une apparence lisse de l'abdomen à l'aine. Sont juste conservés deux orifices pour les besoins. Pour les hommes, ablation du pénis et des testicules et un urètre raccourci. Pour les femmes cela peut inclure : l’ablation du vagin (ablation de l’utérus nécessaire), de la vulve, excision, modification de l’urètre.


[2] [note traducteur] La vaginoplastie doit être associée à un protocole de dilatation à appliquer à vie pour garder la profondeur et l’élasticité du vagin. Il consiste à introduire dans le néo-vagin des « bougies de dilatation ».



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