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En Suisse, des médecins ont été censurés après avoir exprimé leur inquiétude

Dernière mise à jour : 27 sept.

Publié le 11 décembre 2023


«Perturbé.» C’est le terme choisi par Urs Eiholzer, directeur du Centre d’endocrinologie pédiatrique de Zurich, pour décrire son état après la lecture de deux articles sur le thème de la transidentité parus dans le «Swiss Medical Forum» (SMF), l’une des principales revues médicales de Suisse.

Contacté, il explique: «Je n’ai aucun problème avec la diversité des sexes. Je suis pédiatre. Ce qui m’importe, ce sont les enfants et les adolescents. Et dans les articles en question, ceux-ci sont mis sur un pied d’égalité avec les adultes. Je ne suis pas d’avis, par exemple, que l’on puisse accepter sans contestation le souhait d’une fillette de 12 ans de vouloir changer de sexe.» Du point de vue d’Urs Eiholzer, les articles devraient être considérés comme des opinions et non comme des articles scientifiques spécialisés.


Point de vue unilatéral, non prouvé, promu par des activistes


Urs Eiholzer a fait part de son point de vue dans une lettre de trois pages adressée à la rédaction du SMF. La rédaction de la revue spécialisée a également reçu une deuxième lettre, signée par deux autres médecins : Daniel Halperin, pédiatre genevois, et Jacques de Haller, ancien président de la FMH. Indépendamment d’Urs Eiholzer, les deux médecins romands se sont également sentis obligés de réagir aux deux articles publiés dans le SMF. Eux aussi sont consternés, eux aussi s’inquiètent pour les enfants et les adolescents concernés, et eux critiquent le fait que l’on présente comme scientifique quelque chose qui est en réalité une «vision unilatérale, non prouvée, promue par des activistes». La revue omet de mentionner le conflit d’intérêts existant, soulignent par ailleurs les deux médecins romands.





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