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  • Lisa Littman

Personnes traitées pour dysphorie de genre avec une transition médicale et/ou chirurgicale qui ont ensuite effectué une détransition

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Texte traduit en français

L'objectif de l'étude était de décrire une population d'individus qui souffraient de dysphorie de genre, qui avaient choisi de subir une transition médicale et/ou chirurgicale, puis qui avaient détransitionné en arrêtant les médicaments, en ayant recours à une intervention chirurgicale pour inverser les effets de la transition, ou les deux. Les informations de recrutement avec un lien vers une enquête anonyme ont été partagées sur les réseaux sociaux, les listes de diffusion professionnelles et via un échantillonnage en boule de neige. Soixante-neuf pour cent des 100 participants étaient des femmes et 31,0 % des hommes. Les raisons de la détransition étaient variées et comprenaient : l'expérience de la discrimination (23,0 %) ; le fait de se sentir plus à l'aise pour s'identifier à son sexe natal (60,0 %) ; l'inquiétude quant aux complications médicales potentielles de la transition (49,0 %) ; et le fait d'en venir à la conclusion que leur dysphorie de genre était causée par quelque chose de spécifique comme un traumatisme, des abus ou un problème de santé mentale (38,0 %). L'homophobie ou la difficulté à s'accepter comme lesbienne, gay ou bisexuel a été exprimée par 23,0 % des personnes comme raison de la transition et de la détransition ultérieure. La majorité (55,0 %) des répondants ont estimé qu’ils n’avaient pas reçu une évaluation adéquate de la part d’un médecin ou d’un professionnel de la santé mentale avant de commencer la transition et seulement 24,0 % des répondants ont informé leur médecin qu’ils avaient effectué une détransition. De nombreuses raisons et expériences différentes conduisent à la détransition. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre cette population, déterminer la prévalence de la détransition comme résultat de la transition, répondre aux besoins médicaux et psychologiques de cette population et mieux éclairer le processus d’évaluation et de conseil avant la transition.


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