De nouvelles données montrent qu’un diagnostic de GD à l’adolescence ne constitue pas une base fiable pour des interventions médicales.
Par Léor Sapir du Manhattan Institut
30 août 2024
Premières lignes traduites par deepl en français
Il est largement reconnu que la plupart des enfants atteints de dysphorie de genre (DG) accepteront leur sexe et ne vivront pas comme des adultes transgenres. Les défenseurs de la transition soutiennent cependant que l’administration d’interventions endocriniennes et chirurgicales irréversibles aux adolescents ne pose pas de problème car, contrairement à la DG apparue dans l’enfance, la DG adolescente ne disparaît presque jamais.
Ce point de vue est résumé dans une citation de Stephen Rosenthal, un éminent médecin américain spécialiste des questions de genre, dans un article pour Nature Reviews Endocrinology , l’une des revues médicales à comité de lecture les mieux classées : « Des études longitudinales ont montré que l’apparition ou l’aggravation de la dysphorie de genre avec un début pubertaire est associée à une très forte probabilité d’être un adulte transgenre. Cette observation est au cœur de la justification de l’intervention médicale chez les adolescents transgenres éligibles » (soulignement ajouté).
Comme de nombreuses affirmations de la médecine du genre chez les jeunes, l’affirmation selon laquelle la dysphorie de genre (DG) chez les adolescents est quasi permanente n’a jamais été correctement testée. (La manière dont ces études sont conçues les rend incapables de répondre à cette question, ce qui explique probablement pourquoi Rosenthal utilise le terme vague « indique[nt] »). Nous avons donc décidé de le tester nous-mêmes. Nos conclusions, issues d’une analyse en cours du Manhattan Institute d’une base de données nationale d’assurance tous payeurs et toutes demandes d’indemnisation, remettent en cause cette croyance « centrale » qui sous-tend la médecine du genre chez les jeunes. En fait, le taux de persistance du diagnostic de dysphorie de genre chez les jeunes sur sept ans est de 42,2 % à 49,9 %, la ligne de tendance suggérant des baisses futures probables.
Nos résultats sont très importants pour le débat sur la médecine du genre chez les jeunes. Les traitements ayant des effets permanents, et qui incluent des impacts négatifs sur la santé et le fonctionnement, ne devraient pas être proposés aux patients – surtout pas aux mineurs – dont le diagnostic est susceptible de disparaître après quelques années.
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