Le Figaro / Le sermon dans les bonnes feuilles d'Eugénie Bastié - Publié le 18 février 2025
Dans « Le sermon d’hippocrate » (Editions de l’Observatoire), la pédopsychiatre Caroline Eliacheff et la psychanalyste Céline Masson alertent sur la dérive de la médecine de genre, en particulier lorsqu’elle concerne les mineurs. un livre précis et saisissant, questionnant une médecine qui, sous couvert de bienveillance, ne soigne plus, mais valide des désirs, au risque de causer des dommages irréversibles.

Nous démontrons que la médecine de genre appliquée aux mineurs révèle des enjeux civilisationnels qui la dépassent. De quoi parlons-nous ? D’une part des mineurs - surtout des filles - qui, au moment de l’adolescence, déclarent vouloir changer de sexe, ou être un garçon, ou encore ne pas vouloir devenir une femme ; d’autre part, de la réponse apportée à ces jeunes par les services spécialisés qui leur sont dédiés, l’institution scolaire et la société. En réalité, le nombre de jeunes concernés n’est pas négligeable, et nous avons rapidement pris conscience du fossé existant entre le discours médical officiel et la réalité de ce que vivaient les familles.
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