top of page

Sur le risque suicidaire des jeunes qui s’identifient comme « trans » et la médicalisation

Dernière mise à jour : 7 oct.

Par Nicole Athéa, gynécologue-endocrinologue et Céline Masson, professeur de psychopathologie de l'enfant et de l'adolescent


Résumé :


Le risque suicidaire des adolescents transidentifiés est supérieur à celui des autres jeunes avec des évaluations très variables en fonction des études et des groupes étudiés. Ce risque l’est d’autant plus que les psychopathologies et les séquelles de traumatisme, extrêmement nombreuses dans cette population, sont un facteur connu de risque suicidaire. Certaines études attribuent la baisse du risque suicidaire à la médicalisation de ces jeunes, ce qui représente une légitimation essentielle des traitements ; de ce fait, elles sont souvent citées par les médecins de genre. Pourtant, la méthodologie de ces études est souvent critiquable : elles sont bien loin de remplir les critères de l’evidence-based medicine qui constituent les impératifs pour évaluer la qualité des travaux dans le domaine médical. Une étude de Bauer et al., datant de 2015, présentant une « faible qualité de preuves », apporte peu de soutien à la thèse d’une baisse du risque suicidaire après un traitement hormonal ou hormono-chirurgical des jeunes transgenres. Pourtant, elle est régulièrement citée et référencée, comme de nombreuses autres, également de faible qualité de preuves, qui se multiplient dans la clinique transgenre.







Comments


bottom of page